On peut reconnaître un mur porteur ou semi porteur de plusieurs manières :
• De par sa nature ; la maçonnerie/ les matériaux utilisés pour construire le mur.
• Les dimensions du mur ; plus le mur est épais, à partir de 7cm et plus, et plus le mur a de raison d’être porteur.
• L’emplacement du mur dans votre habitation ; mur extérieurs/façades = mur porteurs.  
• Est-ce que le mur à démolir est continu ou pas ?
• Le sens de portée des olives ou poutres ; qui reprennent les charges des planchers.

Réalisations qui nécessitent l’ouverture d’un mur porteur :
• La création d’un passage facilitant l’accès entre deux pièces (=salon-séjour communicant ou duplex entre deux étages).
• Une extension avec l’ouverture des murs de façades (=véranda, nouvelle construction, logia)
• Des travaux de rénovation et de réaménagement (=des combles, dépose de conduits de cheminées, de poutre/poteaux en bois en mauvais état)
• Des travaux de réhabilitation liés à des risques de types structurels (=fissures, affaissement de plancher, mouvement de terrain)
• Des travaux consistant à gagner de l’espace (=agrandissement d’une pièce à vivre pour un dressing ou d’une sdb trop petite), ou permettant de faire rentrer la lumière plus facilement dans une pièce sombre (=verrière, puits de lumière).

Si un projet n’est pas réalisable, ce n’est pas une fin en soi, puisqu’il existe plusieurs méthodes de réalisations de travaux possibles :
• Il faut donc revoir le projet, en réduisant la taille de l’ouverture par exemple et par conséquent, des risques liés à la reprise des charges calculées par les ingénieurs.
• Il est aussi possible de refaire une AGE (=assemblée générale extraordinaire), afin de rediscuter de votre projet avec les copropriétaires qui constituent l’AG et de les rassurer sur la faisabilité du projet et des travaux à réaliser. Cela permet de procéder à un nouveau vote en AG et ainsi de potentiellement, at ainsi de gagner des avis favorables pour avoir l’autorisation de d’effectuer les travaux.

Les risques peuvent être divers et variés, surtout en terme de coût financier :
• Se voir refuser la réalisation de son projet (=assemblée générale en immeuble, permis de construire en maison), si le dossier à constituer et à remette au syndicat de copropriété avant la date d’assemblée générale ou à la mairie, n’est pas complet ou incorrect (= erreurs commises par l’entreprise qui exécute les travaux ou par l’ingénieur structure).
• Se lancer dans des travaux de gros œuvre (=investissement de temps et d’argent important), avec de mauvaises informations pour  pouvoir évaluer de manière pertinente et cohérente le montant total et la durée exacte des travaux. Cela permet d’anticiper et de gérer au mieux les coûts du chantier et de planifier les travaux à venir, en coordonnant les différents intervenants(=architecte, ingénieur, entreprise de tous corps d’état).
• Devoir avancer des frais supplémentaires conséquents, du fait d’une erreur d’exécution ou d’une évaluation du devis faussée par l’entreprise qui exécute les travaux (=devis supplémentaire, date de fin de chantier repoussée, abandon de chantier ou malfaçons à reprendre par une autre entreprise).

• Le BET (le bureau d’études techniques) représente l’ensemble des ingénieurs qui établissent les notes de calculs de répartition des charges des éléments porteurs d’une structure afin d’en maintenir la solidité et de garantir la durabilité de l’ouvrage.
• Les ingénieurs ont aussi pour rôles aussi d’optimiser les coûts des matériaux utilisés pour effectuer les travaux de gros œuvre (=isolation thermique, acoustique, temps de construction et dépenses totales).
• Les ingénieurs géotechniques quant à eux, interviennent avant les ingénieurs structures pour analyser la stabilité des sols et sa composition en profondeur (=5 à 10m sous terre), ainsi que la capacité portante des fondations sur lesquels reposent la construction (=immeuble et maison).
• Ces deux études sont complémentaires et très souvent indispensables et indissociables l’unes de l’autres. Elles permettent aux entreprises de réalisations, d’exécuter les travaux dans le respect des règles de l’art et des normes de sécurité en vigueur pour assurer le bon déroulement des travaux.